Annoncée pour l’année 2020, la refonte du Diagnostic de performance énergétique se précise et la méthodologie devrait être profondément revue.
À quelques jours d’une réunion clé pour l’avenir du DPE, on commence à percevoir à quoi pourrait ressembler le futur diagnostic. La Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP) et le Plan Bâtiment durable doivent en effet tenir une réunion plénière le 21 novembre qui marquera la fin de la phase de concertation.
Plusieurs mesures semblent d’ores et déjà actées afin de fiabiliser le DPE. Tout d’abord, et comme plusieurs rumeurs le laissaient présager depuis longtemps, la méthode sur factures devrait disparaitre au profit d’une méthode conventionnelle renforcée. La méthode sur factures serait en effet jugée trop aléatoire, les dépenses d’énergie étant directement conditionnées par le mode de vie des occupants qui peut connaitre de fortes variations (temps d’occupation annuelle du logement, nombre d’occupants, température de confort personnel, etc.).
La méthode conventionnelle sera quant à elle révisée avec la mise en place de nouveaux algorithmes plus fiables se basant sur des données enrichies.
Le futur DPE devra aussi mentionner la consommation d’énergie exprimée en énergie finale en plus de celle exprimée en énergie primaire.
Tout ce travail devra aboutir et se concrétiser par de nouveaux textes réglementaires afin que le nouveau DPE soit opérationnel au 1er janvier 2021, date d’entrée en vigueur de son opposabilité… à moins que celle-ci ne soit finalement repoussée…